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Acupuncture

Deux visages jaunes

Vous ne traverserez pas l’océan juste en restant debout au bord de l’eau à regarder les vagues.

Rabindranath Tagore

L’acupuncture est l’un des grands piliers de la médecine chinoise. Ses origines remontent à des milliers d’années, jusqu’au tout premier texte publié et systématisé sur la médecine chinoise intitulé The Huang di Neijing, The yellow Emperor’s classic of medicine (Le Classique de la médecine de l’Empereur jaune), en 240 av. J.-C. Ce texte médical est profondément enraciné dans la philosophie du taoïsme et ses origines remontent à une période antérieure encore, l’Âge d’or du taoïsme. C’est durant cette période (2500 av. J.-C. – 3000 av. J.-C.) que le canon taoïste, le I Ching, the Book of Transformations (le Livre des transformations) ou the Book of Changes (le Livre des mutations) est censé avoir été écrit. Fait intéressant, le I Ching était présenté sous forme de code binaire, qui précède le code binaire actuel d’au moins 5000 ans.

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En 1600, Godfried Wilhelm Von Leibniz, un philosophe et mathématicien, a découvert un nouveau modèle de mathématiques, le « code binaire », qui utilisait le caractère « O » et le caractère « I », code qui forme la base de toute la technologie numérique d’aujourd’hui. M. Leibniz avait intitulé son article sur les nouvelles mathématiques An explanation of the binary arithmetic which uses only the characters “ O ” and “ I ”, with some remarks on its usefulness, and on the light it throws on the ancient Chinese figure of Fuxi the legendary first author of the I -Ching (Une explication de l’arithmétique binaire qui utilise seulement les caractères «O» et «I», avec quelques remarques sur son utilité et sur la lumière qu’il jette sur l’ancien personnage chinois Fuxi, le légendaire premier auteur du I –Ching). Le code binaire dans le I Ching était présenté au moyen d’une série d’hexagrammes utilisant des lignes solides et des lignes brisées. La ligne solide représentait le « yang » et le caractère « I », et la ligne brisée le « yin » et le caractère « O ». Le code binaire décrit par Leibniz est en usage aujourd’hui dans tous les ordinateurs et téléphones intelligents modernes, de même que dans la nouvelle génération de superordinateurs.

Il existe de plus en plus de preuves à l’effet que les préceptes de la médecine et de l’acupuncture chinoises pourraient avoir été transmis en Chine à partir de l’Inde par des moines bouddhistes. Au cours de la période védique en Inde (5000 av. J.-C.), l’agnikarma (moxibustion), la sirvadhanna (acupuncture) et les marma ohititsa (points d’acupuncture) ont été mentionnés à la fois dans le Rigveda et l’Alharveda. L’un de ces volumes des Vedas, le Suchi Veda traduit comme étant l’Art de percer avec une aiguille fut écrit il a plus de 3000 ans et traite exclusivement d’acupuncture. Des historiens indiens croient que des moines érudits chinois en visite à l’Université Takshashila, en Inde, pourraient y avoir appris l’acupuncture, dès l’an 100 av. J.-C. Les anciens textes védiques parlent également de l’existence d’une force vitale (Prana) ou Qi en médecine chinoise, et de circuits d’énergie (Nadis) dans le yoga indien. Le Varahopanishad indique que les Nadis pénètrent le corps à partir de la plante des pieds jusqu’au sommet du crâne, faisant ainsi circuler le Prana (Qi) le souffle de vie, tout comme le Qi circule dans les méridiens de l’acupuncture, de la tête aux orteils.

Fait intéressant, d’un point de vue historique, il semble y avoir des preuves indiquant que l’acupuncture pourrait aussi avoir été pratiquée en Europe préhistorique. En septembre 1991, deux touristes allemands ont découvert la momie congelée « Otzi » conservée dans un glacier près de la frontière austro-italienne. L’analyse du corps a évalué son âge à environ 5 300 ans. Tatoués dans son dos, sur son genou droit et sa cheville gauche, on peut voir les points méridiens de l’acupuncture associés à la douleur dorsale. Des rayons X ont montré par la suite que la momie « Otzi » souffrait d’arthrite au niveau des hanches, des genoux, des chevilles et de la colonne lombaire.


Il n’y a absolument aucun doute que les Chinois se sont appropriés l’acupuncture et qu’ils en ont fait l’une des méthodes de traitement les plus anciennes et les plus continues, fondées sur des preuves établies, dans le monde. Aujourd’hui, l’acupuncture est pratiquée dans presque tous les pays du monde et elle est en perpétuelle évolution, tout en restant fidèle à ses origines chinoises et taoïstes.

Femme avec rouge à lèvres

En Europe, aux États-Unis et au Japon, l’acupuncture n’a pas seulement prospéré mais elle a été grandement rehaussée par son exposition à des technologies modernes telles que le laser, les micro-courants, le dépistage électrodermal informatisé, la stimulation électrique et magnétique des points d’acupuncture, les lampes à infrarouge et la moxibustion électrique. L’acupuncture a aussi été témoin de l’émergence de microsystèmes d’acupuncture ou acupuncture holographique, des microsystèmes qui sont devenus eux-mêmes des méthodes thérapeutiques. Par ex: acupuncture crânienne, acupuncture de l’oreille, acupuncture de la main, etc. 

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Chez Immumed, en plus d’avoir reçu une formation en acupuncture chinoise classique (aiguilles, moxibustion, diagnostic du pouls et de la langue, palpation) nos praticiens ont également reçu une formation complète par rapport aux formes modernes d’acupuncture suivantes :

  1. Acupuncture au laser

  2. Acupuncture par micro-courants (Acuscope/Myopulse)

  3. Auriculomédecine (acupuncture de l’oreille) 

  4. Acupuncture crânienne (chinoise et japonaise)

  5. Dépistage électrodermal informatisé (EAV/EDS)

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